Krishna Mootien a les épices dans les gènes. Il a hérité ce don de son père qui, lui-même, l’a hérité de sa mère. [blockquote]« Le monde des épices est fascinant. Leur senteur, leur texture, leur goût vous procurent du plaisir. Ma grand-mère, Amai Indranee, dit Amma, a créé le concept de curry en poudre. En 1987, mon père Jay a commencé à commercialiser le produit Mayil. Et je perpétue la tradition familiale », raconte Krishna avec le sourire.[/blockquote] Cet homme d’affaires de 33 ans à peine, père d’un enfant, Gnanavel, a une allure bon enfant. Il a bouclé sa scolarité secondaire au Mahatma Gandhi Institute, avant de s’envoler pour Kuala Lumpur pour des études en gestion et en marketing. Il gère son entreprise Mayil — paon en tamoul et oiseau national de l’Inde — comme s’il s’agissait de sa maison. La centaine d’employés de l’entreprise 100 % mauriciens sont chouchoutés. Et une visite à l’usine permet de se rendre compte que c’est en toute amitié qu’ils travaillent, tout en restant professionnels. Pas une poussière, tout est nickel. Comment ce miracle avec des broyeurs par ci, des mélangeurs par là ? « Mayil est certifiée ISO 9001 et nous nous devons de respecter les normes. Il y a des inspections surprises et nos produits sont certifiés 100 % purs », explique-t-il. Est-ce à dire que notre homme est appelé à devenir le Spicy Man du Tecoma Award samedi prochain ? Car, c’est l’un des cinq nominés avec Astrid Dalais, Geneviève Dardanne, Vincent Lagarde et Nirvan Veerasamy ? «L’important c’est de participer. Remporter le Tecoma Award ajouterait des épices dans ma carrière», dit-il.